Agnès VIOLEAU

Photo : Aurélie Haberey
Agnès
VIOLEAU
Curatrice chargée des expositions et des publications - FRAC Lorraine 49 nord 6 est - Metz

Carte d'identité

Agnès VIOLEAU

Spécialités : Histoire de l'art du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

Année du diplôme : 1999.

 

Si vous deviez définir l’École du Louvre en 3 mots ? 

Inspiration, Apprentissage, Élévation.

 

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

Guy Cogeval. Son cours sur William Blake a été un tournant.

 

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ?

La Pietà de Villeneuve-lès-Avignon d'Enguerrand Quarton (musée du Louvre). Outre l'incroyable modernité de la Pietà, dans sa facture et l'expressionnisme de ses visages, le tableau nous rappelle qu'un artiste a toujours été contemporain - d'une époque, d'un contexte. Il(elle) est tant porteur d'un héritage que doué(e) d'une prescience qui fait écho à des conditions de travail, au monde qui l'entoure. Travailler avec un(e) artiste vivant permet de comprendre comment s'écrit l'Histoire l'art, via la question de l'émergence (ce qui émerge : "modernus").

 

Votre parcours depuis votre départ de l'École du Louvre en quelques mots ? 

Après une année de stage chez Sotheby's Londres j'ai été nommée à 24 ans directrice du project-space de Jean-Michel Wilmotte et Georges Verney-Carron à Paris (2001-2006). J'y ai appris à trouver place auprès des artistes, autant qu' auprès des oeuvres. J'ai très vite co-fondé la revue d'art et littérature J'aime beaucoup ce que vous faites sur l'oeuvre dans son chantier, dont a découlé le premier cycle de lectures performées à la Fondation Ricard, "Fictions" (2008-2011).

Je mène depuis une carrière de curatrice à l'international, mes recherches se portant sur les formes transitives ou protocolaires de l'exposition. J'ai été commissaire notamment au Palais de Tokyo (Paris), au WIELS (Bruxelles) avec Performa, au DAZ (Berlin), au Jeu de Paume (Paris),  chez Vermelho (Sao Paulo), au CAPC (Bordeaux), au Museo Amparao (Mexico), pour Nuit Blanche (Montréal) ...

En 2019, j'ai été finaliste pour le Pavillon Roumain à la Biennale de Venise, pour un projet autour de la destruction de l'oeuvre art. Je prépare pour 2021 une exposition au MAC (Lyon), une à la Kunshalle d'Amsterdam avec le CAC Brétigny, et suis commissaire du nouveau festival performatif Week-end à Oslo.

 

Vous avez pris récemment vos fonctions au FRAC Lorraine. Quelles sont actuellement vos missions ?

Au FRAC, j'ai à ma charge le pôle expositions et publications. Cela inclut une partie de production et suivi logistique, une autre de conception de projets d'exposition et d'éditions. J'assure également la coordination du projet artistique entre la directrice et l'équipe.

 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ? 

Travail, intuition, réseau.

 

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