Amélie DE TORRES-METHIVIER

Carte d'identité

Amélie de TORRES-METHIVIER

Spécialité : Art de l'Inde et des pays indianisés.

Année du diplôme : 1995.

Si vous deviez définir l’École du Louvre ? 

L'École du Louvre, pour moi, c'était à la fois un temple de la connaissance qui s'ouvrait et un rapport tout à fait singulier à la matérialité de l'œuvre puisque qu'on était incité à aller dans les musées autant que dans les livres.

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

Étonnamment, l'enseignante qui a le plus marqué ma scolarité a été madame Marie-Clarté O'Neill pour ses cours sur la médiation. Je m'en suis beaucoup servi quand je faisais visiter le musée de Goya de Castres pendant l'été et je m'y réfère encore quand je dois parler de ma profession à tout public et, notamment, en ce moment à des collégiens.

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ?

J'ai un souvenir assez ému du Prophète support de châsse provenant de Saint-Germain-Des-Prés (Paris, musée du Louvre) le premier pas vers le choix de la sculpture avec le portrait de Jayavarman VII (Paris, musée national des Arts asiatiques - Guimet).

Votre parcours depuis votre départ de l'Ecole du Louvre en quelques mots ? 

Après le diplôme de deuxième cycle de l'École du Louvre, j'ai obtenu un maîtrise d'Histoire de l'Art à Paris IV puis ai intégré la maîtrise de Sciences et Techniques de Conservation-Restauration des Biens Culturels de Paris I dont j'ai été diplômée en 1999. Je suis, depuis, conservatrice-restauratrice de sculptures installée à mon compte.

Quelles sont actuellement vos missions ?

J'exerce pour les musées et les monuments historiques, à Paris et sur tout le quart nord-est (Hauts de France, Grand Est) sur des œuvres en pierre, en bois, en plâtre, polychromées ou non ainsi que sur du bronze historique.  Je fais également de l'assistance à maîtrise d'œuvre ou à maîtrise d'ouvrage au moment de la préfiguration des projets de restauration de sculptures.  Je travaille aussi bien sur des œuvres monumentales que de plus petites dimensions.

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ? 

Mon expérience de l'École du Louvre est désormais ancienne (à mon époque il n'y avait pas de concours d'entrée !), je ne suis pas sûre de pouvoir donner des conseils pertinents. Mais j'ai retenu ceci,  l'histoire de l'art est le fil conducteur de nombreux métiers, dans le secteur du patrimoine mais pas uniquement. Il faut garder cela à l'esprit, ces connaissances serviront toujours.

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