Amy BENADIBA

Carte d'identité

Amy BENADIBA

Spécialités : Archéologie égyptienne et iconographie.

Année du diplôme : 2010.

Si vous deviez définir l’Ecole du Louvre en 3 mots ? 

Persévérance, Privilège, Rencontres.

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

Michel Colardelle qui m'a fait découvrir la muséologie.

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ?

• Le sphinx A23 du musée du Louvre, objet de mon premier exposé de spécialité pour lequel j’étais très angoissée.
• La nef de Charles Quint conservée au musée National de la Renaissance (Ecouen), l’un de mes plus beaux fous rire.

Votre parcours depuis votre départ de l'Ecole du Louvre en quelques mots ? 

Une fois ma vocation de Patrimoine scientifique technique et naturelle identifiée, j’ai passé le concours d’Attaché de conservation dans cette spécialité. Le fait d’avoir réussi ce concours m’a permis d’être recrutée à l’Aquarium Tropical du Palais de la Porte Dorée au sein duquel j’ai pu travailler à une première exposition sur les Iles éparses. C’est le Directeur de l’Aquarium qui m’a poussée à passer le concours de conservateur dans la spécialité PSTN. Durant ma formation à l’INP j’ai pu effectuer des stages dans divers établissements comme le Muséum d’Histoire naturelle de Grenoble, l’American Museum of Natural History de New York ou encore le C2RMF, qui m’ont beaucoup apporté et permis de découvrir mon métier.

Mon diplôme de conservateur en poche j’ai pris le poste de conservateur du patrimoine, Responsable du Service des musées de la Ville de Perpignan que j’ai occupé durant deux ans avant de faire un grand saut vers le Nord de la France pour devenir Directrice – Conservatrice du Centre Historique Minier de Lewarde depuis le 1er mars 2016 .

Vous avez pris vos fonctions au Centre Historique Minier depuis 2016, quels sont vos projets au sein de cette institution ? 

Le Centre Historique Minier est un établissement de grande valeur culturelle et patrimoniale, qui se compose de trois structures : un Musée de la mine, un Centre d’archives et un Centre de Culture scientifique de l’énergie. C’est une structure phare du territoire dont le fonctionnement est déjà bien en marche mais il est toujours nécessaire de chercher à se renouveler pour répondre aux besoins changeants de notre société.

Dans cette perspective, je souhaite replacer les collections au cœur du projet global du musée, donner plus de visibilité au Centre de culture scientifique de l’énergie et ancrer le Centre dans le XXIème siècle en développant l’utilisation des technologies numériques pour faire virtuellement tomber les murs du CHM et le rendre ainsi accessible au plus grand nombre.

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ? 

Réaliser le maximum de stages pour se faire une idée réelle du métier. Multiplier les expériences permet de se rendre compte de la diversité des métiers qui existent dans le domaine du patrimoine. Le métier de conservateur est bien souvent celui auquel on pense en premier mais pas forcement celui qui nous correspond le mieux.

Pour en savoir plus sur le Centre Historique Minier de Lewarde :

Cliquez ici