Anne-Sophie PHILIPPON-BORDET

Carte d'identité

Anne-Sophie PHILIPPON-BORDET

Spécialités : Histoire de la sculpture du Moyne-Âge, de la Renaissance et des Temps modernes.

Année du diplôme : 1998.

Si vous deviez définir l’Ecole du Louvre en 3 mots ? 

L'Oeil, Transmission, Ouverture (au monde).

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

Édouard Pommier, véritable humaniste ! Remarquable enseignant parmi de nombreux autres.

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ?

Le David de Michel-Ange. Je l'ai complètement redécouvert en me rendant à la Galleria dell'Academia (Florence).

Mais aussi A bigger Grand Canyon de David Hockney (National Gallery of Australia, Canberra), et les paysages de cette veine. Je me sens complètement happée. 

Votre parcours depuis votre départ de l'Ecole du Louvre en quelques mots ? 

A la fin de mes études, j'ai travaillé à la Galerie Sismann créée par deux anciens "Edéliens", puis au cabinet Chombert-Sternbach qui se situe à deux pas de Drouot, avant de découvrir le monde de la communication au travers du marché de l'art. Au fil des ans, j'ai oscillé entre ces deux univers, qui se côtoient, car j'ai toujours essayé de garder un contact avec les objets. Ayant participé à six éditions de Tefaf (Maastricht), j'ai pu notamment, grâce à cette expérience, concilier les deux.

Cependant, j'ai aussi ouvert, au cours de ma carrière, deux parenthèses : l'une dans la gastronomie et le vin, et l'autre à Sydney où j'ai notamment travaillé à la Sir Roden and Lady Cutler Foundation.

Quelles sont actuellement vos missions ? 

Consultante en "Relations Publics & Media", j'interviens toujours aujourd'hui dans le monde du marché de l'art mais aussi dans celui des musées et de l'édition. Mettre plusieurs personnes en relation, faire ressortir les qualités d'un projet, et trouver des idées me plaisent tout particulièrement.

Par ailleurs, j'ai créé Le Petit Studiolo qui propose notamment des accompagnements dans l'achat d'oeuvres et d'objets d'art. Mon objectif tend à rendre les galeries d'art et les salles de ventes aux enchères plus accessibles, à favoriser l'achat de pièces par le pus grand nombre, à offrir une initiation aux pratiques du marché de l'art qui rende autonome, rassure et suscite l'envie de se lancer... 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ? 

En premier, celui que me donna l'un de mes professeurs d'histoire de la sculpture, Jean-René Gaborit : se déplacer partout pour voir les oeuvres, et y retourner autant que possible...

En deuxième, le conseil de continuer à pratiquer une ou deux langues étrangères le plus régulièrement possible.

Et enfin, celui de cultiver ses relations !

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