Claire Bonnotte Khelil

Carte d'identité

Claire BONNOTTE KHELIL

Diplôme de 1er cycle et de muséologie, classe préparatoire au concours de conservateur

Année du diplôme : 2004.

Si vous deviez définir l’Ecole du Louvre en 3 mots ? 

Érudition, art, passion.

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

Sans l’ombre d’une hésitation : Édouard Pommier, qui m’a fait découvrir l’histoire de l’histoire de l’art dans son cours sur les maisons d’artistes.

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ?

S’il ne faut en retenir qu’une : le château de Versailles, étudié sous toutes ses coutures dans le cours de spécialité « Architecture et décor des grandes demeures royales ».

Votre parcours depuis votre départ de l'Ecole du Louvre en quelques mots ? 

Après mon départ de l'École du Louvre en 2004, j’ai entrepris une thèse sur l’iconographie de l’apparition du Christ à Emmaüs (XIe-XVIe siècles), soutenue à l’Université de Nanterre en 2013. Chargée d’études et de recherches à l’Institut national d’histoire de l’art de 2004 à 2008, j’ai par la suite travaillé pendant une petite dizaine d’années au service des expositions du château de Versailles. Depuis 2017, je suis collaboratrice scientifique au sein de la conservation de ce musée, où je me suis spécialisée sur l’histoire du monument et de ses collections des années 1850 jusqu’à nos jours. En 2018, j’ai publié un ouvrage consacré à l’histoire du château de Versailles sous l’Occupation (Le Soleil éclipsé. Le château de Versailles sous l’Occupation, Paris, éditions vendémiaire, Paris, 2018) puis assuré le co-commissariat de l’exposition Versailles Revival, 1867-1937 l’année suivante. En 2021, j’ai conduit la direction scientifique du colloque Les châteaux-musées franciliens et la guerre : une protection stratégique (1939-1945) pour le Centre de recherche du château de Versailles et publié dernièrement un album intitulé Versailles 1939-1945. Un château dans l’objectif (Paris, In Fine, 2023).

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ? 

S’accrocher, car les métiers du patrimoine en valent terriblement la peine !