Delphine PERESAN-ROUDIL

Carte d'identité

Delphine PERESAN-ROUDIL

Spécialités: Histoire du dessin ; Iconographie.

Année du diplôme : 2014.

Si vous deviez définir l’École du Louvre en 3 mots ? 

Passion, Rigueur, Persévérance.

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

L’évidence : monsieur Louis-Antoine Prat, enseignant de la spécialité "Histoire du dessin". Grand pédagogue, bienveillant et généreux, il nous poussait à toujours plus d'exigence et de curiosité. Et bien sûr monsieur Denis Bruna, avec ses petits schémas mémorables !

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ?

Impossible d'en choisir une seule ! Il y a ce petit paysage de Rembrandt, dessin superbe admiré en première année lors de mon premier séminaire de spécialité (je n'en revenais pas de pouvoir toucher un original). Il y a aussi le doux visage de Jayavarman VII au musée Guimet, un coup de foudre dont je ne me suis jamais remise. Et bien sûr l'Aurige de Delphes, dont je touchais la main avant chaque examen à Flore en espérant qu’il me porte chance.

Votre parcours depuis votre départ de l'École du Louvre en quelques mots ? 

Après le master 2 "Médiation" de l'École du Louvre, je me suis embarquée dans un autre master 2 à l'université de Sorbonne Nouvelle - Paris 3, en "Didactique de l'image". J’avais trouvé ma vocation, la pédagogie et la transmission, mais je tâtonnais sans savoir où cela m’emmènerait. J’ai fait mon stage de fin d’études chez Artips, entreprise qui démocratise l’art grâce à l’anecdote. Cela a été un vrai coup de cœur (réciproque), le stage s’est transformé en CDI, et je suis devenue rédactrice en chef des  newsletters Artips et Musiktips pendant plus de sept ans. En 2022, j'ai décidé de me lancer en tant qu'indépendante.

Quelles sont actuellement vos missions ?

Être indépendante me permet de toucher à tous les domaines qui m'intéressent : rédiger des contenus (articles, panneaux d'exposition...), créer et animer des conférences, imaginer des scripts de vidéos, réaliser des podcasts... Des missions qui ont toutes un point commun : transmettre un savoir de manière accessible et chaleureuse. 

Aujourd'hui, je travaille aussi bien pour des musées que pour des entreprises, des institutions publiques et des acteurs du tourisme. Des clients aux enjeux très différents, qui recherchent souvent des prestations sur mesure. Après une décennie d'expérience dans le monde de la culture, je suis aussi approchée pour des missions de conseil ou pour imaginer des formations sur des sujets aussi variés que la place des femmes dans l'histoire de l'art ou la mise en récit d'un discours pédagogique. C'est ce qui me plaît le plus dans mon métier : de ne jamais m'ennuyer et de sans cesse apprendre de nouvelles choses. 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ? 

Être curieux et ouvert d’esprit. Croire en ses compétences et ne pas se laisser dévorer par le "syndrome de l’imposteur". Ne pas oublier que le monde de la culture ne se résume pas aux gros musées : il y a tout un écosystème de petites institutions et d’entreprises privées qui font des choses passionnantes. Et bien sûr, entretenir le réseau créé pendant les études : vos voisins d’amphi sont vos futurs collègues ou clients !

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