Florentin GOBIER

Florentin
GOBIER
Directeur - Musée de la Nacre et de la Tabletterie - Méru

Carte d'identité

Florentin GOBIER

Spécialité : Histoire des Arts décoratifs.

Année du diplôme : 2012.

 

Si vous deviez définir l’École du Louvre en 3 mots ? 

Magique, Partage, Rigueur. 

 

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

Ils sont si nombreux ! Je pense particulièrement à Jannic Durand dont le discours était si clair et logique qu’il était déjà su en sortant. Marie-Laure de Rochebrune, Anne Dion-Tenenbaum et Frédéric Dassas qui m’ont donné le goût des objets d’art ; mais aussi Agnès Benoît ou Thierry Zéphir icônes du premier cycle qui transmettaient leur savoir avec une grande pédagogie. 

 

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ?

S’il n’y en avait qu’une... Je parlerais plutôt d’un lieu qui forme une œuvre totale d’architecture, de décors mais qui abrite aussi une collection prestigieuse : la galerie d’Apollon au Louvre. L’espace est extraordinaire et les collections de gemmes du roi avec le rassemblement des bijoux de la Couronne sont à couper le souffle. J’y retourne toujours avec émotion.

 

Votre parcours depuis votre départ de l'École du Louvre en quelques mots ? 

Je ne l’ai jamais vraiment quittée. Après mon master j’ai préparé les concours de la fonction publique à travers la classe préparatoire de l’Institut National du Patrimoine tout en étant chargé de T.D.O "Objets d’art", créant aussi un cycle consacré au design et à la table. J’ai réussi le concours d’attaché de conservation du patrimoine en 2016. J’ai aussi profité de cette période de transition pour m’impliquer dans plusieurs associations dont celle de l’école en participant à la fondation d'École du Louvre Alumni, un projet unique et très formateur qui se poursuit aujourd’hui.

 

Quelles sont actuellement vos missions au musée de la Nacre et de la Tabletterie ?

Ils sont très nombreux car le musée a une double identité. Il s’agit à la fois d’un Musée de France avec une collection à gérer, des expositions à mener, avec un travail de recherche et une importante politique de médiation ; mais aussi d’un atelier qui créé et produit des objets en nacre, en os, en ébène ou en corne faisant du musée un conservatoire des savoir-faire.

En arrivant j’ai d’abord développé plusieurs expositions scientifiques et mené une vraie politique d’acquisition pour enrichir ce jeune musée, fondé il y a 20 ans. Aujourd’hui je m’attèle à écrire, sous forme participative, le projet scientifique et culturel qui devra ensuite permettre de penser un nouveau musée autour de problématiques contemporaines comme les ressources animales et la relation avec l’Homme ou la place des métiers d’art et de la création.    

 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ? 

Le chemin qui mène à la rivière est long mais on y parvient toujours ! Il faut être ambitieux, ne pas hésiter à rencontrer les professionnels qui aiment autant leur métier que le transmettre, être mobile. Il existe de très nombreuses institutions culturelles en dehors des grandes villes qui cherchent à se développer avec de vrais professionnels. On nous donne une liberté plus importante que dans les grandes instituions. 

 

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