Giulia FRANCESCHINI

Giulia
FRANCESCHINI
Guide-conférencière indépendante - La Haye

Carte d'identité

Giulia FRANCESCHINI

Spécialité : Histoire du dessin.

Année du diplôme : 1998.

 

Si vous deviez définir l’École du Louvre ?

Connaissances, Exigence, Transversalité.

 

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

Deux professeurs ont marqué, de façon différente, ma scolarité : Laurent Salomé qui m’a appris que la connaissance n’est rien si on ne sait pas la partager et Catherine Loisel qui m’a préparée aux aspects pratiques du musée lors de ses cours et de mon stage au Cabinet des Arts graphiques du Louvre.

 

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ?

Le choix est difficile. Probablement, la Vue de Delft (La Haye, Mauritshuis) de Vermeer et le Repos pendant la fuite en Egypte (Rome, Galeria Doria-Pamphilj) de Caravage. La Vue de Delft pour son atmosphère surréelle et diaphane et le Repos pour la sensibilité et douceur qui envahissent la scène ; on entend presque les notes s’échapper du tableau. 

 

Votre parcours depuis votre départ de l'Ecole du Louvre en quelques mots ?

Après le diplôme de Muséologie, j’ai effectué une maîtrise en histoire de l’art à Paris IV-Sorbonne et en parallèle, j’ai fait plusieurs stages dans des cabinets de dessins (Ottawa, Düsseldorf, Berlin) et ai été chargée de projet au musée Teyler de Haarlem. Depuis 20 ans, je travaille comme guide-conférencière aux Pays-Bas, avec un champ d’action très vaste allant du Siècle d’Or à Cobra en passant par la Russie impériale ou encore la Route de la Soie… conférences que j’assure indifféremment dans quatre langues : italien, français, néerlandais et anglais. J’ai par ailleurs collaboré à de nombreuses expositions néerlandaises, ce qui m’a permis de travailler en coulisses sur l’aspect muséographique et éducatif de ces projets. En parallèle, je réalise ponctuellement des travaux de transcriptions / traductions pour des documentaires télévisés dans les langues que je parle. Enfin, j’ai écrit des articles pour des revues artistiques (françaises et italienne). 

 

Quelles sont actuellement vos missions ?

Je suis toujours guide-conférencière aux Pays-Bas, dans plusieurs musées ainsi que pour des agences de voyages culturels. Mon intérêt pour la lutte contre le trafic illicite d’œuvres d’art m’a également conduite à intégrer en qualité de bénévole la Art and Antiques Crime Unit de la police néerlandaise.

 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ? 

Persévérance avant toute chose. L’enseignement de l’École du Louvre constitue un bagage significatif, quelle que soit la profession que vous choisirez. Et lors de moments difficiles, se rappeler la phrase de Guillaume d’Orange : « point n’est besoin d’espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer ».