Lucie BADIN

Lucie
BADIN
Chargée de mission auprès du directeur - Musée national de la Marine - Paris

Carte d'identité

Lucie BADIN

Spécialité : Histoire de l'art au XIXe siècle et au début du XXe siècle.

Année du diplôme : 2016.

 

Si vous deviez définir l’Ecole du Louvre en 3 mots ? 

Excellence, persévérance, ouverture d’esprit.

 

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

Ma professeure de spécialité XIXe siècle, Claire Barbillon, passionnante et captivante. Tous ses cours portaient sur des thématiques très originales. Je pense également à l’incontournable Denis Bruna qui nous fait vivre avec passion l’épopée de Guillaume le Conquérant grâce à la Tapisserie de Bayeux. Quel conteur !

 

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ?

En 2014, dans le cadre des Nocturnes du Louvre « les Jeunes ont la Parole », j’avais choisi de présenter un pastel de Degas, La sortie du bain, niché dans les hauteurs du musée au département des Arts Graphiques. J’ai observé et étudié cette œuvre pendant des heures. J’étais fascinée par l’étrangeté de sa composition, le déploiement de la gamme chromatique, la dilution des formes par la couleur et le dessin, la vibration de la lumière sur le corps nacré de la jeune femme. Degas exprime avec une grande justesse toute la moiteur qui devait se dégager de la pièce.

L’accomplissement de ce travail s’est traduit par l’intérêt des visiteurs lors de ma présentation, ce qui était très satisfaisant. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai choisi la spécialité médiation culturelle par la suite.

 

Votre parcours depuis votre départ de l’Ecole du Louvre en quelques mots ? 

J’ai complété ma spécialité médiation culturelle par un semestre à Audencia (Nantes), tant il semblait indispensable de maîtriser des notions juridiques, financières et managériales. Par la suite je me suis orientée vers le mécénat, en effectuant deux stages au musée La Piscine de Roubaix et à Radio France. Ma formation de musicienne m’a peu à peu conduite vers la musique classique. J’ai ainsi travaillé pour l’ensemble Le Palais royal en charge des actions culturelles et du mécénat pendant deux ans. De retour au monde des musées et du patrimoine, je suis aujourd’hui chargée de mission auprès du directeur au musée national de la Marine. 

 

Vous avez pris récemment vos fonctions au musée national de la Marine, quels sont vos projets au sein de cette institution ? 

Le musée national de la Marine, l’un des plus vieux musées de la marine au monde né sous Louis XV, se métamorphose. Entouré des musées du littoral de Brest, Port-Louis, Rochefort et Toulon, le site de Paris à Chaillot, fermé pour rénovation pendant quatre ans, réouvre ses portes à l’automne 2022.

Futur grand musée maritime national du XXIe siècle, il sera vivant et interactif, source de plaisir et d’émerveillement pour tous les publics. Il racontera des histoires de mer et de marins grâce à sa magnifique collection, des dispositifs immersifs et des outils de méditation et sensibilisera aux grands enjeux maritimes d’aujourd’hui et de demain. Dans ce contexte exaltant, je travaille au développement et au rayonnement du musée aux côtés du directeur.

 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ? 

Se montrer curieux, volontaire et multiplier les expériences (bénévolat, stage, etc.) pour savoir ce qui vous plaît vraiment. Il faut saisir les opportunités qu’offre l’Ecole du Louvre. Les doubles cursus Ecole du Louvre/école de commerce sont de réels atouts et permettent de se former de manière très complète. La double casquette retient d’ailleurs souvent l’attention des recruteurs.

 

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