Marion ALLARY

Marion
ALLARY
Responsable de la régie des collections - Musée des Arts et Métiers - Paris

Carte d'identité

Marion ALLARY

Spécialité : Arts du XXe siècle.

Année du diplôme : 2012.

 

Si vous deviez définir l’École du Louvre ? 

Regard, Enrichissement, Persévérance.

 

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

L’iconique Maximilien Durand, pour arriver à passionner un amphithéâtre avec des histoires de saints et d’Apocalypse.

 

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ?

Les Raboteurs de parquet de Caillebotte. Très régulièrement après les cours, je traversais la Seine pour aller l’admirer au musée d’Orsay.

 

Votre parcours depuis votre départ de l'Ecole du Louvre en quelques mots ?

J’ai complété mon parcours à l’École du Louvre par un master 2 professionnel en régie des œuvres. J’ai eu la chance d’être recrutée dès la rentrée suivante comme régisseuse et chargée de conservation préventive au Musée de l’Air et de l’Espace (Le Bourget). Après presque trois années très formatrices, j’ai été recrutée par le Service de la Conservation Préventive du Louvre (où j’avais effectué mon stage de fin d’études en M2) pour préparer le déménagement des réserves vers Liévin, et plus particulièrement celui des collections du département des Antiquités égyptiennes. Cette expérience très différente m’a permise d’aspirer à plus de responsabilités et j’ai eu la chance de remplacer la chef de la régie au musée de la Musique – Philharmonie de Paris pendant huit mois en 2020, ce qui a probablement constitué le tremplin idéal pour le poste que j’occupe actuellement.

 

Quelles sont actuellement vos missions ?

En tant que responsable de la régie des collections au Musée des Arts et Métiers, je supervise une équipe de 4 régisseurs qui ont pour missions de préparer et d’organiser tous les mouvements d’œuvres entre le musée et les réserves, d’assurer la traçabilité des objets, de gérer les demandes de prêts et dépôts en France et à l’étranger, de réaliser des opérations de conditionnement, marquage et dépoussiérage des œuvres, de réaliser la préparation, le montage et le démontage des expositions temporaires et de participer à la mise en œuvre de la conservation préventive (plan d’urgence, piégeage, climat, anoxie, etc.).

Les missions sont aussi variées que la nature des collections – qui vont de la montre à gousset à l’aéronef – et si mon poste est aujourd’hui plus administratif que dans mes précédentes expériences, puisque je dois planifier, coordonner et assurer le suivi des opérations, il permet d’être réellement au cœur de toutes les activités du musée.

 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ? 

Multiplier les stages et engranger un maximum d’expérience : au-delà du fait que cela permette de mettre en application ses connaissances et de donner une idée concrète des métiers très différents qu’il existe autour du patrimoine, il faut également y voir la possibilité de faire des rencontres et de se créer un réseau qui pourra être décisif pour la suite d’une carrière.

 

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