Mathilde HELIOT

Mathilde
HELIOT
Coordinatrice d'expositions - Direction des affaires culturelles - Maisons-Laffitte

Carte d'identité

Mathilde HELIOT

Spécialité : Histoire de la mode et du costume.

Année du diplôme : 2013.

 

Si vous deviez définir l’École du Louvre en 3 mots ? 

Méthode, Exigence, Passion.

 

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

Madame Catherine Join-Diéterle, ancienne directrice du Palais Galliera, qui a ouvert la spécialité mode. En plus des cours organiques à l’amphithéâtre Rohan, elle proposait des cours facultatifs pour ceux qui désiraient s’entraîner à l’examen de fin d’année. J’ai beaucoup appris à ses côtés, aussi bien en méthodologie qu’en histoire de la mode. Je me souviens également de ma chargée de TDO Objets d’Art en deuxième année, Camille Horent, qui était une excellente pédagogue et savait captiver son auditoire.

 

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ?

Difficile de choisir. Je me souviens très précisément, des années après, de la joie et de l’émotion ressenties lors de ma visite, un été, de la chapelle Scrovegni à Padoue, alors que j’étais étudiante à l’Ecole du Louvre.

 

Votre parcours depuis votre départ de l'Ecole du Louvre en quelques mots ? 

J’ai commencé à rejoindre des collections publiques et privées, toutes liées à la mode, car je suis passionnée par l’histoire de la mode depuis toute petite. J’ai appris à organiser des expositions et à valoriser des fonds patrimoniaux dans ces nombreuses institutions. J’ai fait une brève incursion dans le marché de l’art. J’ai été bénévole durant quatre ans dans une association caritative, où j’ai mis en place et dirigé un programme d’actions culturelles. J’ai découvert sur le tas, à cette occasion, la médiation culturelle et le domaine du champ social, en plus bien sûr du milieu associatif. J’ai énormément appris durant ces années de bénévolat. J’ai ensuite intégré la fonction publique territoriale, où je continue de mener des projets culturels (principalement des expositions) et où je travaille régulièrement avec des associations.

 

Quelles sont actuellement vos missions ?

Je travaille aux Affaires Culturelles de la Ville de Maisons-Laffitte, comme coordinatrice d’expositions. J’organise les expositions faites par la Ville (programmation, commissariat d’exposition, production, médiation). En plus des expositions, je suis également en charge des projets culturels et artistiques de la Ville, tels que le Salon des Arts, la Biennale de la Photographie ou encore les actions menées pendant le Printemps des Poètes et la Semaine de la Langue française et de la Francophonie. Enfin, j’aide les nombreuses associations culturelles dans la mise en place de leurs actions à Maisons-Laffitte (spectacles, concerts, ateliers…).

 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ? 

Je conseillerais aux élèves de faire le plus de stages possibles, pendant l’année et/ou durant l’été. Ces stages permettent de découvrir le monde professionnel de la culture et de comprendre ce que l’on souhaite faire plus tard, tout comme ce que l’on ne veut absolument pas faire. Chacun de mes stages m’a confortée dans mes choix, en positif ou en négatif. Toutes ces expériences m’ont aidée à peaufiner mon projet professionnel : ce que j’aime faire, ce que je ne veux pas faire, ce que je dois apprendre à faire, dans quel cadre je souhaite évoluer, quelles concessions suis-je d’accord de faire, quelles sont les valeurs présentes dans ma vie professionnelle… Toutes ces questions m’ont accompagnée durant mes stages et m’aident aujourd’hui encore. Consacrer autant de temps et d’énergie aux stages peut être un choix difficile à assumer, aussi bien vis-à-vis de soi-même que des autres. J’ai fait des stages chaque année, durant l’année scolaire et/ou pendant les vacances d’été, en sachant d’avance que je passerai les rattrapages de septembre, ce qui était une source d'angoisse. J'ai aussi fait une césure d'un an entre l'Ecole du Louvre et la Sorbonne, toujours pour être en stage. Je ne le regrette pas un seul instant : ces expériences m'ont rassurée pour savoir comment entrer dans le monde du travail. Il est aussi possible de devoir faire à un moment ou un autre un « job alimentaire », en raison du marché du travail actuel. Il ne faut pas avoir peur de cette situation. Même si cela peut sembler effrayant ou désespérant, il est tout à fait possible de trouver ensuite un poste passionnant (et stable !), dans son domaine de prédilection. Il ne faut pas non plus hésiter à être accompagné(e) dans sa recherche d’emploi par des organismes tels que l’APEC. Leurs formations (gratuites) m’ont été précieuses.

 

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