Paul PERRIN

Carte d'identité

Paul PERRIN

Spécialité : Histoire de l'art du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

Année du diplôme : 2010.

Si vous deviez définir l’École du Louvre en 3 mots ? 

Savante, Exigeante, Généreuse. 

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

J'ai eu la chance de pouvoir suivre les cours d'Amélie Simier (professeure de cours de synthèse de la spécialiré Histoire de l'art du XIXe et du début du XXe siècle, et actuelle directrice du musée Bourdelle) pendant trois ans. Son ouverture d'esprit, sa sensibilité à toutes les formes de la création, son enthousiasme à transmettre son savoir, sa façon d'enseigner l'histoire de l'art avec finesse mais aussi humour restent un modèle pour moi.

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ?

Je ne parlerai pas d'une œuvre dans un musée mais de l'ensemble des sculptures de Maillol qui ornent le jardin du Carrousel. J'ai le sentiment qu'elles m'ont accompagné quotidiennement pendant toutes ces années. Je les ai parfois oubliées mais aussi souvent admirées (et photographiées), m'attardant plus précisément sur l'une ou l'autre au fil des heures du jour, des saisons et de mes états d'âme.

Votre parcours depuis votre départ de l'École du Louvre en quelques mots ? 

Après les deux premiers cycles de l’École du Louvre, j’ai suivi d'abord les cours de la classe préparatoire au concours de conservateur de l'École du Louvre, puis ceux dispensés par la Sorbonne, tout en assurant les TDO au musée d'Orsay, au Petit Palais et au musée Rodin pour les élèves de 3e année. J'ai également travaillé comme guide-conférencier au château de Versailles à ce moment-là. J'ai réussi le concours de l'Institut national du Patrimoine (spécialité musées – Etat) en 2012. A l’issue des 18 mois de formations de l'I.N.P. (lors desquels j'ai pu faire deux importants stages au musée Fabre de Montpellier et à l'Art Institute of Chicago), j’ai été affecté comme conservateur au musée d’Orsay, en 2014, et j’y travaille toujours.

Quelles sont actuellement vos missions au musée d'Orsay ?

Je suis l’un des six conservateurs des peintures du musée d’Orsay. Je suis plus particulièrement en charge d’une partie de la collection impressionniste, mais également des peintres dits « académiques ». Au musée d’Orsay, les conservateurs ont également des missions plus « transversales ». Dans mon cas, j'ai été pendant plusieurs années responsable de l' "accrochage" des peintures, et suis aujourd'hui référent pour les questions qui touchent à la médiation, au numérique et aux réseaux sociaux.

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ? 

Cela dépend du chemin qu'ils souhaitent prendre... Un vœu plus qu'un conseil : la scolarité à l'École du Louvre n'est pas de tout repos, mais c'est aussi un privilège et une chance, un lieu d'épanouissement personnel et un sésame professionnel qui ouvre beaucoup de porte ; œuvrez donc à faire connaître l'école auprès de ceux qui ne la connaissent pas et à ce que chacun puisse prétendre y étudier un jour, c'est là une des façons d'agir contre le sérieux manque de diversité qui touche encore nos métiers de la culture, du patrimoine et des musées.

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