Pauline CHASSAING

Pauline
CHASSAING
Responsable des relations internationales - Institut national du Patrimoine - Paris

Carte d'identité

Pauline CHASSAING

Spécialités : Histoire de la peinture, écoles étrangères.

Année du diplôme : 1999.

 

Si vous deviez définir l’Ecole du Louvre en 3 mots ? 

Unique, Universelle, Internationale.

 

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

Sans hésitation, madame Danielle Elisseeff.

 

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ?

Bien que n'ayant pas choisi cette spécialité, l'art préhistorique m'a fascinée, surprise et questionnée dès la première année à l'Ecole du Louvre. Visiter la grotte de Font-de-Gaume (vallée de la Vézère) dans le cadre de ma vie professionnelle est l'un de mes souvenirs les plus émouvants.

 

Votre parcours depuis votre départ de l'Ecole du Louvre en quelques mots ? 

J'ai intégré l'École du Louvre pour me préparer au métier de restauratrice. Les cours d'arts de l'Extrême-Orient ont été une révélation durant mon cursus, complété  par des cours à l'université Paris-Sorbonne. Cette double attirance pour un métier que je jugeais complet et ces cultures m'ont amenée à étudier la restauration des arts graphiques à l'Institut national du patrimoine, à apprendre le mandarin, partir en stage puis travailler au musée du Henan à Zhengzhou, faire des recherches et développer un réseau en Chine grâce à la Fondation Carnot, exercer mon activité de restauratrice en indépendante, m'impliquer dans le bureau d'I.C.O.M. (International Council of Museums) France, réaliser plusieurs missions en lien avec la Chine puis à être recrutée à l'I.N.P (Institut National du Patrimoine).

Quelles sont actuellement vos missions au sein de l'Institut National du Patrimoine ?

En tant que responsable des relations internationales à l'Institut national du patrimoine, je contribue à la stratégie et à la valorisation de cet établissement d'enseignement supérieur du ministère de la culture à l'international, qu'il s'agisse de la valorisation des métiers de conservateur et de restaurateur, des élèves, des enseignements ou des spécificités de la pédagogie au plus près du patrimoine. 

L'établissement travaille fréquemment avec le ministère de l'Europe et des affaires étrangères et ma mission consiste aussi à valoriser à notre échelle l'expertise de la formation française dans le domaine du patrimoine (réseau des écoles et institutions du ministère de la culture) et d'être partie prenante de dynamiques internationales. Il s'agit bien sûr d'accueillir des délégations et stagiaires de tous pays, de collaborer à la préparation de projets comme des chantiers-école d'élèves à l'étranger ou de  de participer à/porter des projets européens. 

L'implication dans des réseaux internationaux est également importante et prend des formes différentes (collaborations, groupes de réflexion, échanges, création d'outils communs, formations et modules, etc.). Les missions sont à la fois sur le terrain et administratives, transversales et au service de l'établissement ; enfin, l'ouverture vers l'extérieur permet de nourrir les réflexions et le positionnement de l'établissement. Je poursuis en parallèle une thèse sur les estampages chinois à Sorbonne Université (Centre de recherche sur l'Extrême-Orient de Paris-Sorbonne) et reste attachée à la recherche.

 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ? 

D'avoir conscience du caractère exceptionnel de l'enseignement à l'École du Louvre, de savoir valoriser non seulement ce qu'ils ont appris mais la manière dont ils l'ont appris, en particulier s'ils se tournent vers des carrières à l'étranger. La pratique des langues étrangères associée à cet enseignement sont une base de très grande qualité. L'École du Louvre est un excellent choix comme première étape, y compris si on bifurque dans une autre voie ensuite car ses particularités obligent à avoir un œil, mais aussi une vision globale, analytique, argumentée, qui impliquent d'acquérir des compétences utiles dans beaucoup de domaines. Si on poursuit dans le domaine de l'art ou du patrimoine, il me paraît important de saisir la chance unique des rencontres ou stages pendant le cursus, de développer son réseau, de continuer à partir des œuvres et de bien connaître les différents métiers qui gravitent autour.
 

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