Pauline ROLLAND

Pauline
ROLLAND
Conservatrice du patrimoine - Musée national de Préhistoire - Les Eyzies

Carte d'identité

Pauline ROLLAND

Spécialité : Art et archéologie du monde grec antique.

Année du diplôme : 2017.

 

Si vous deviez définir l’École du Louvre en 3 mots ? 

Excellence, ouverture d’esprit, émotion.

 

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

Monsieur Ludovic Laugier, conservateur du musée du Louvre au département Archéologie grecque, étrusque et romaine. L’art grec fut transcendé par un verbe irréprochable et vibrant de passion. 

 

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ?

L’Apoxyomène en Croatie exposé en 2012 dans la rotonde de Mars, au musée du Louvre. Cette œuvre a été un vrai choc esthétique pour moi, et m’a amenée par la suite à me consacrer à l’étude des bronzes grecs et romains. 

 

Votre parcours depuis votre départ de l'École du Louvre en quelques mots ? 

Après avoir réussi le concours de conservateurs du patrimoine, j’ai intégré l’I.N.P. pour 18 mois de formation. J’ai eu ainsi l’occasion de travailler dans de nombreux et très beaux musées, de Lugdunum – musée et théâtres romains (Lyon) au musée archéologique de Thessalonique (Grèce), en passant par la Direction des Recherches Archéologiques Subaquatiques et Sous-Marines (DRASSM). J’ai depuis pris mon poste de conservatrice du patrimoine au Musée national de Préhistoire. 

 

Quelles sont actuellement vos missions au musée national de Préhistoire ?

Je suis plus spécialement chargée de la gestion des collections, de l’inventaire des nouvelles acquisitions (en archéologie, elles sont abondantes !) au suivi des restaurations, en passant par la conservation préventive, la coordination du récolement ou encore de l’informatisation des collections. 

 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ?

L’École du Louvre est une formation exigeante, qui demande des sacrifices mais qui apporte une méthodologie rigoureuse pour observer les œuvres, et permet de s’ouvrir sur le monde et l’Histoire. Il faut persévérer même quand la route paraît ardue, et ne pas oublier de visiter, fréquenter les musées, arpenter les monuments et les sites archéologiques, en permanence interroger avec son œil le monde qui nous entoure. Surtout, ne pas oublier, à force de les côtoyer, la beauté qui est dans chaque œuvre et l’émotion qui en naît.

 

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