Stefania GIROMETTI

Carte d'identité

Stefania GIROMETTI

Spécialités : Histoire de la peinture, écoles étrangères.

Année du diplôme : 2019.

Si vous deviez définir l’École du Louvre en 3 mots ? 

Opportunités, Rigueur, Méthode.

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

Ma directrice de mémoire et ensuite de thèse, madame Cecilia Hurley-Griener. C'est à sa méthode rigoureuse ainsi qu'à son soutien constant que je dois beaucoup de découvertes passionanntes dans mes recherches.

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ?

La Madonna Sistina de Raffaello Sanzio, une oeuvre conçue pour ma ville natale, Piacenza, qui a été pourtant vendue en 1754 au prince élécteur de Saxe, Auguste III, et qui depuis se trouve à la Gemäldegalerie de Dresde. Ayant le grand privilège de travailler dans le musée, je me réjouis de pouvoir rester longtemps face à ce tableau d'une beauté mysterieuse, dont l'histoire montre le pouvoir extême de l'argent dans la définition d'une icone mondiale de l'art occidentale.

Votre parcours depuis votre départ de l'Ecole du Louvre en quelques mots ? 

Une fois terminé le Master en Histoire de l'art et muséologie, fin 2014 j'ai entamé une thèse dans les mêmes disciplines entre l'université d'Heidelberg et l'École du Louvre, portant sur le peintre flamand Michele Deusbleo, actif en Italie au XVIIe siécle. Après ma soutenance à l'été 2019, j'ai été choisie en tant qu'assistante-conservatrice aux Collections de l'Art de l'État de Dresde (Allemagne). Cela m'a permis de travailler à plusieurs expositions internationales et d'approfondir mes connaissances muséales acquises pendant les années d'études entre Allemagne, France et Angleterre.

Quelles sont actuellement vos missions ?

En qualité d'assistante-conservatrice aux Collections de l'Art de l'État de Dresde j'ai été commissaire d'une exposition et j'ai également suivi différents projets d'expositions et de catalogues portant sur différentes époques : de l'Italie de la Renaissance à l'Allemagne contamporaine, en passant par la Chine du XVIIIe siècle. Cette expérience, jointe aux compétences dévéloppées grâce à la thèse, a renforcé ma conviction que les musées sont des lieux exceptionnels de formation pour tout le monde.

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ? 

Osez, faites des erreurs, étudiez pour vous améliorer et donner forme à vos rêves.

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