Tim LE BERRE

Tim
LE BERRE
Référent adjoint au patrimoine de l'armée de Terre - Délégation au patrimoine de l'armée de Terre - Paris

Carte d'identité

Tim Le BERRE

Spécialité : Patrimoine et archéologie militaires.

Année du diplôme : 2012.

 

Si vous deviez définir l’École du Louvre en 3 mots ? 

Rigueur, Culture, Ouverture.

 

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

Florence Tardy et Hélène Charabani, pour leur bienveillance, leur esprit et leur dévouement dans leur mission. Au-delà de l’enseignement, un résumé de l’esprit de l’École du Louvre et de ce qu’il y a de meilleur pour la construction et la réussite des étudiants.

 

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ?

Le rêve d’Edouard Detaille, conservée au musée d'Orsay. L’oeuvre de Detaille, au delà de son sujet militaire, nous présente une vision d’espérance lucide, celle qui en s’appuyant sur les traditions et ce que le passé à de meilleurs, inspire un temps de reflexion et de repos avant un lendemain de courage.

 

Votre parcours depuis votre départ de l'École du Louvre en quelques mots ? 

J'ai été historien militaire dans l’US Army entre 2011 et 2012 puis consultant au Militärhistorisches Museum der Bundeswehr à Dresde pendant un an. En 2013, j'ai été scolarité à l’École Spéciale Militaire de Saint-Cyr puis chef de section dans l’Artillerie avant de rejoindre la filière des conservateurs militaires de l’armée de Terre.

 

Quelles sont vos missions actuellement au sein de l'armée de Terre ?

Actuellement référent adjoint au patrimoine de l’armée de Terre au sein de la Délégation au Patrimoine de l’Armée de Terre, je participe à l’élaboration et à la mise en œuvre de la politique patrimoniale et culturelle de l’armée de Terre. Nous assurons la tutelle technique des 15 musées de l’armée de Terre et organisons le récolement du patrimoine, les actions de formation des conservateurs, le conseil en conservation préventive. Nous travaillons également avec les peintres de l’Armée.

Je me suis également spécialisé dans la protection du patrimoine en zone de conflit, sujet pour lequel nous travaillons avec les unités militaires anglaises et américaines de « Modern Monuments Men » et d’autres pays. La création de la fonction de conservateur militaire en opération est un projet particulièrement stimulant et enrichissant. Rencontrer les acteurs sur le terrain, tel lors d’un déploiement au Mali et à Tombouctou permet de participer concrètement à la protection de ce patrimoine.

 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ?

La ténacité et optimisme. Presque 10 ans après avoir quitté l’Ecole ma vision est aujourd’hui un peu différentes qu’à l’époque. Je suis heureux de voir que finalement presque toute la promotion a pu trouver un emploi dans le secteur du patrimoine. Avoir été élève à l’Ecole est une vraie plus-value, tout comme le réseau forgé à travers les stages qu’il ne faut pas négliger.