Vincent PRUCHNICKI

Vincent
PRUCHNICKI
Chef du service des publics et de la valorisation - Archives départementales de l'Oise - Beauvais

Carte d'identité

Vincent PRUCHNICKI

Spécialité : Architecture, décor et ameublement des grandes demeures

Année du diplôme : 2009.

 

Si vous deviez définir l’École du Louvre en 3 mots ? 

Oeil, Découverte, Plaisir.

 

Un(e) enseignant(e) ayant marqué votre scolarité ?

Difficile de répondre… c’est un peu comme me demander quel est mon opéra favori ! Mario Molina (Grèce antique), Camille Horent (Objets d’art) et en général les chargés de T.D.O. du premier cycle, ont largement contribué à développer mon œil et le plaisir de découvrir des domaines qui m’étaient inconnus. Je leur dois beaucoup.

 

Une oeuvre coup de coeur durant votre scolarité ou votre carrière ?

Il y a quelques années, je vois une très belle petite pendule de l’horloger Caranda, que je crois avoir été livrée en 1786 pour la chambre versaillaise de madame Thierry de Ville d’Avray, épouse de l’Intendant du Garde-meuble de la Couronne. Le modèle est charmant, avec deux colombes s’embrassant, et la dorure au mat d’origine - un indice supplémentaire sur sa provenance - dans un état remarquable. Un doute subsiste sur l’identification. La pendule n’a plus son socle de marbre noir. Est-ce la bonne ? Je me souviens du moment où je pose - innocemment - la question du socle à l’antiquaire, qu’il me répond avec une photographie qu’il était en marbre noir et qu’il lui a ôté car cela lui donnait un aspect « mortuaire » (dixit !).  C’était la première fois que je passais de l’identification documentaire à un achat. Ainsi je suivais l’exemple des conservateurs comme Pierre Verlet et Christian Baulez, tous deux spécialistes du mobilier de la Couronne, dont les publications et la rencontre sont à l’origine de ma carrière dans le monde du patrimoine.

 

Votre parcours depuis votre départ de l'École du Louvre en quelques mots ?

J’ai d’abord travaillé à mi-temps à mon compte comme chercheur et en tant que chargé de missions culturelles à la Ville de Gonesse. Démarché par la Galerie Pellat de Villedon, je l’ai rejointe en 2013 et ai pu créer nos stands à la Biennale-Paris, mon meilleur souvenir, avant d’étudier pour Jacques Garcia les collections de la future fondation du château du Champ de Bataille (ouvrage à paraître), puis d’être recruté au Conseil départemental de l’Oise.

 

Quelles sont vos missions actuellement ?

J’occupe actuellement le poste de chef du service des publics et de la valorisation aux archives départementales de l’Oise. J’encadre les équipes en charge de l’accueil des usagers, des actions culturelles et des actions éducatives. Nous concevons ensemble la programmation (JEP, JEMA, exposition, colloque, publication, visites-contées, soirée du crime, etc.) avec la ferme intention de rendre les archives toujours plus attractives pour l’ensemble de nos (futurs) publics. J’ai hâte de vous présenter notre exposition Décorer le monde – Essef, les papiers peints (1866-2006) et son exceptionnel fonds haut en couleurs !

 

Quel(s) conseil(s) donneriez-vous pour les jeunes diplômé(e)s ?

Le monde de l’art est petit, trouvez un sujet ou une spécialité qui vous fasse connaître, multipliez les rencontres, et surtout, n’hésitez pas à solliciter vos pairs. Ceux qui osent, obtiennent (presque) tout. Enfin n’oubliez pas que parfois les chemins de traverse vous apportent plus que les grandes voies. Ne négligez rien.

 

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